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Merci de bannir les échelles de course qui détruisent la vitesse footballistique !

  • Photo du rédacteur: xavierblanc
    xavierblanc
  • 30 mai 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

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Si le football est indubitablement un sport de vitesse, la production de sa vitesse n’est pas toujours comprise. Cela explique pourquoi certains outils censés améliorer la vitesse sont en réalité contre-productifs. L'un des exemples le plus flagrant est l'échelle de course, qui nuit gravement à la vitesse footballistique. Le fait qu'elle soit de plus en plus usitée par les équipes parmi les plus renommées n'est pas un argument pour légitimer son utilisation. En effet, ces équipes, respectivement ces clubs ou encore les sélections nationales, ont parfois valeur d'exemple... de ce qu'il ne faut pas faire ! Cette mise au ban, m’oblige à argumenter et à expliquer ma condamnation sans appel de cet outil.


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Résumé audio de NotebookLM

Mon opposition à l’utilisation de l'échelle de course se justifie parce qu'elle aggrave les effets néfastes de la pratique du football en induisant une posture concave sagittale des joueurs. Cela provoque de la précipitation de foulée de cycle arrière par surfréquence, ce qui est similaire, pour donner une image, à une voiture en surrégime. Or, pour qu’il y ait vitesse maximale, la fréquence et l'amplitude doivent s‘harmoniser pour que la foulée du joueur s’allonge progressivement tout en conservant la même fréquence.


En raison de ses espaces trop restreints et non progressifs, l'échelle de course contraint et réduit l'amplitude de la foulée, l'empêchant ainsi de se développer. De plus, elle accentue la projection vers l'avant-bas de la ceinture scapulaire des joueurs, alors que ces derniers se penchent déjà vers l'avant-bas, autrement dit se recroquevillent, pour tenter d'augmenter le rythme de leur fréquence d’appui.


Pour que les joueurs développent harmonieusement leurs foulées, leur premier appui doit approximativement se situer à 1m de l'appui d’origine, et ce, quels que soient leurs différents morphologies et profils. Le second appui se situe à 1m + 30cm (soit + 1 pied) du premier appui et ainsi de suite. La limite à cet agrandissement d’amplitude, est simplement atteinte lorsque cela péjore la fréquence de foulée. Cependant, il est rare d'atteindre ce point de bascule, étant donné que les accélérations footballistiques sont trop brèves en distance puisqu’elles ne dépassent pas les 20 mètres. Dans ce cadre, l'utilisation des échelles de course coûte, par la surfréquence qu’elle génère, 1 m de retard sur l’adversaire sur 3 appuis, Ceci sans compter les déformations des chaînes musculaires qu'elles renforcent à vie, avec pour conséquences des blessures inévitables et des problèmes de coordination entraînant des déchets techniques du ballon irrattrapables.


Un argument qui pourrait m’être opposé est que les échelles de course restent pertinentes pour stimuler, ou réveiller, la fréquence des foulées des joueurs. J’accepte cet argument, même si d'autres moyens peuvent être utilisés, comme des exercices de sur-vitesse en descente ou par traction qui préservent le développement de l’amplitude. Si toutefois, un entraîneur, ou un PPF, décide d'utiliser l'échelle de course, merci de lui indiquer que ses joueurs doivent impérativement se tenir droit en alignant leurs épaules, leur bassin et leurs pieds de manière rectiligne, et que jamais, ô grand jamais, leurs épaules ne doivent aller vers le sol, tout comme leur regard. Un autre point à lui susurrer à l'oreille est que comme l’amélioration de la fréquence gestuelle s'effectue principalement en pré-puberté, son amélioration après cette période par échelle de course est très fortement limitée.

 
 
 

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